Les vêtements techniques pour le sport sont apparus dans les années 80.
Dès lors, c’est l’avènement des fibres synthétiques : non seulement ça sèche vite, mais ça s’entretient aussi trés facilement et c’est bon marché.
Cependant les bactéries prolifèrent et ça sent rapidement mauvais, voire très mauvais.
De plus la pollution ainsi que le réchauffement climatique mais aussi les virus sont devenus des préoccupations majeures et quotidiennes
Or ces fibres sont fabriquées en laboratoire à partir du pétrole.
Puis, le début des années 2000 voit l’arrivée des premières couches techniques en laine mérinos, en raison de ses specificités qui font d'elle une matière naturelle, chaude et antibactérienne.
En effet, les mauvaises odeurs ne peuvent s’y développer, de plus, elle ne pollue pas.
Par conséquent, la laine prend rapidement un essor significatif pour toutes les activités de plein air par températures froides.
En revanche, la laine n'est pas le textile le plus adapté dès lors que les beaux jours arrivent !
Matière estivale par excellence elle est présente depuis des années dans le prêt à porter grâce à ses qualités mais reste inexistante dans le sport.
Or le lin est naturellement extraordinairement « technique » :
"En effet, il tient frais et il est antibactérien"
Produit rare, le lin est une exception européenne et d'ailleurs l'une des fibre les plus écologique de la planète.
Effectivement, 80% de la production mondiale de fibre de lin teillé est d’origine européenne, d'ailleurs la France en est le leader mondial.
Pourtant, le lin représente moins de 1% des fibres textiles consommées dans le monde
Premièrement, le lin est un puits de carbone. Par exemple, 1 hectare de lin retient chaque année 3,7 tonnes de CO2
Ensuite c'est une excellente tête d’assolement puisque, cultivé sur une même parcelle tous les 6 ou 7 ans, il nourrit les sols
Enfin, il protège nos ressources en eau car aucune irrigation n'est necessaire, l’eau de pluie suffit